"Est-Ouest et retour"
Les ailes du vent


Filigranes N°65

Accès rapide
Textes reçus en réponse.
Le projet.
Propositions initiales et enregistrements sonores.

 

I. Textes
En écho à Michel Butor
Anthologies nomades

Olga Batasheva

Quand enfin j'ai appris à lire, je me suis inscrite à la bibliothèque pour les enfants de notre quartier. Elle se trouvait dans une belle maison au coin de la place Pouchkine et du boulevard Strastnoï. Tout d'un coup ma vie est devenue merveilleuse. Je pouvais prendre un livre et commencer à le lire juste sur le boulevard, assise sur un banc. A cette époque, les enfants étaient libres, ils pouvaient se déplacer sans gardes du corps. Maintenant il est impossible de rencontrer une fille de 8 ans seule sur un boulevard. J'étais si impatiente d'ouvrir un livre usé, râpé, recollé plusieurs fois ! Cet état usagé lui donnait encore plus de valeur à mes yeux. Il avait l'odeur de mystère du papier ancien.
Mon bonheur n'était pas complet. Les enfants n'avaient pas le droit de choisir les livres, la bibliothécaire voulait toujours me donner des livres sur les pionniers- héros. Je les ai lus avec un grand étonnement. Par exemple une petite pionnière cueillait des feuilles de thé ; elle a appris à les cueillir avec ses deux mains à une vitesse extraordinaire et elle a battu tous les records de rendement du travail. Mais ce n'était pas tout. La nuit, à la pleine lune, elle revenait dans le champ et elle continuait à cueillir les feuilles pour son kolkhoze. Je me sentais écrasée, jamais ce ne serait possible pour moi, je n'ai pas du tout le caractère héroïque.
Un autre pionnier chassait des gerbilles qui mangeaient le blé dans les champs et il a tué un nombre inimaginable de ces sympathiques petites bêtes.
Les exploits des enfants- héros de la Grande Guerre Patriotique m'apparaissaient encore plus écrasants et inaccessibles.
J'ai voulu ruser et ne pas lire les livres imposés. Mais la bibliothécaire demandait à en raconter le contenu. Si on racontait mal, elle redonnait le même livre à lire. Et finis les contes, finies les aventures ! C'est comme ça qu'on apprenait les règles du jeu dans notre pays !
Cette bibliothèque n'existe plus, c'est une banque qui a occupé sa place et il y a un casino tout près. Mais pour moi, ce n'est pas réel. Je la vois avec toutes ses richesses des mille et une nuits et avec ce bonheur infini.

O.B.

O.B.
 

En écho à Régis Jauffret
Galerie de contemporains

Fragments de la vie des gens de Russie

- Il y a 12 ans , elle a décidé de mettre en location son appartement moscovite qu’elle partageait avec sa mère et sa fille et de vivre à la datcha aux environs de Moscou. Au début, c’était difficile sans eau courante et téléphone et la maison en bois n’était pas très confortable pendant les mois d’hiver. Elle passe ses heures libres avec des ouvriers qui font des réparations infinies dans sa datcha qui est devenue une vraie maison avec l’eau courante mais sans canalisations. Chaque jour, elle fait les allers et retours en train de banlieue pour se rendre à son bureau. Pas de théâtre, pas de cinéma. Prendre la voiture est impossible à cause des embouteillages. Elle a beaucoup de courage. Elle espère toujours pouvoir revenir vivre à Moscou avec sa mère et sa fille.

- Il a fait tout son possible pour être bon avec les autres. A l’école et à l’institut, il faisait tout ce que l’on exigeait de lui. Après avoir eu son diplôme de professeur de français, il est allé travailler dans une école secondaire pendant 2 ans ce qui était obligatoire à l’époque soviétique.

Après tous les changements politiques, Le salaire du professeur est devenu lamentable, ne suffisant que pour une semaine de vie misérable.

Des professeurs plus habiles donnent beaucoup de cours privés ou travaillent dans plusieurs endroits. Il n’est pas aussi endurant. Au bout d’une quinzaine d’années, il a dû abandonner l’école mais les traces de l’amertume et de la pauvreté sont restées dans sa vie. J’ai du mal à comprendre l’injustice de la société envers quelqu’un qui a tant travaillé.

Olga Batasheva

J’ai un ami que je ne vois que très rarement car il a l’âme vagabonde. Il voyage à travers tout le pays mais il préfère avant tout parcourir les autres régions de notre vaste espace : le Kamchatka et les îles Sakhaline. Il y étudie l’activité volcanique et mène des recherches sismiques. Il a un petit appartement à Moscou où vivent sa femme et ses trois enfants. Il les voit très rarement. Il n’aime pas le travail dans un bureau : il préfère marcher dans la campagne ou se plonger dans la lecture. Il connaît la littérature classique et aussi contemporaine. Il aime la musique. Pendant ses années d’étude à la faculté de géologie, il dirigeait l’orchestre d’étudiants. Dans l’époque post-soviétique, il ne gagne pratiquement rien. Sa femme pourtant ne le quitte pas. Elle pourvoit aux besoins de la famille en donnant des leçons particulières d’anglais aux enfants des « nouveaux riches » russes. En fin de compte, elle croit que son mari découvrira les moyens de sauver l’humanité contre les tremblements de terre.

 Sergueï Afanassiev

Face à l’étrangeté des mœurs russes, je reste parfois stupéfaite comme après la lecture d’une vignette de Garfield.

Aéroport Sheremetievo 1, pour les lignes intérieures.
Un homme veut acheter une glace. «Briket » demande-t-il. C’est une tranche de glace à la vanille entourée de deux gaufrettes. La vendeuse sort la glace du congélateur et lui dit ‘Loutché vam eti »* .Elle désigne une glace à la fraise en forme de cœur. Finalement il achète un esquimau au chocolat.

Attablée à la buvette de la salle d’attente, haut perchée sur un tabouret, à une petite table presque couverte de mes papiers, je travaille à mon exposé. Quelqu’un pose sa bière sur la table, je lève la tête. Il s’en va….et revient avec bazar de boissons et compagnon. Derrière moi, une table inoccupée. J’en fait la remarque. « My na passachok »**. Ils trinquent là, avec leur émotion qui leur serre la gorge et leurs accolades accentuées et sincères. Je joue probablement le rôle symbolique du troisième.

Ou encore, je suis assise dans le métro. Un homme vient s’asseoir à côté de moi, s’endort ou somnole. Une énergie incroyablement puissante se dégage de son bras à proximité du mien. Je descends à la station Profsaïuznaïa. Il se lève aussi et va se poser à côté d’une dame, sur la banquette d’en face, toujours somnolent, déverser son énergie vers un autre corps (qu’il préfère manifestement féminin)

* « Vous feriez mieux de prendre celle-là. (le Briket , lui est un vestige de l’époque soviétique)
** « nous sommes na passachok », c’est la formule qu’on se dit avant de prendre la route. La coutume veut qu’on boive un verre en trinquant pour la route (l’expression vient du posox, le bâton du marcheur, du berger).Or, en Russie, pour boire on cherche toujours le troisième. On boit à trois.

 Nathalie Ferrier
Extrait de sa nouvelle non publiée « Moskva » -
journal intime écrit de février 2004 à avril 2005
 annoté de remarques sur la vie moscovite.

Un, deux, trois, quatre, cinq. Ils habitent à cinq près dans le quartier de l’Université
La mère répond par téléphone d’une voix calme et bienveillante.

Le père ne pouvant travailler en tant qu’historien étudie les livres sur la Seconde Guerre mondiale assis dans un spacieux fauteuil afin de dissiper l’angoisse des soirs mélancoliques.
Le grand-père étant né en 1921 n’a pas cependant vu Lénine. En revanche, il servait dans le même régiment d’artillerie que le fils de Staline, Jacob. Deux fois son régiment a été encerclé et il a réussi à rompre lencerclement pour fuir les partisans.  Dans le but de chasser la fatigue, il fait des mots croisés, va à la pêche, cueille des champignons.
Les enfants sont au nombre de deux: le frère aîné est linguiste et mathématicien à la fois. Le soir on peut le rencontrer aux concerts dans les appartements privés, ou dans la salle des jeux intellectuels à l’Université Lomonossov. Il ne fait ni ski, ni snowboard ayant choisi le foot comme activité sportive. Avez-vous jamais joué au foot sur la neige? Il est assez réfléchi puisque il sait extraire la moelle de quoi que ce soit. Dans son for intérieur, il s’intéresse plutôt à l’analyse linguistique de la parole qu’aux paroles des jeunes filles auxquelles il ne fixe rendez-vous que dans l’église du culte сatholique de Moscou. Il a fait ses études dans un lycée gréco-latin et l’a terminé avec une médaille d’or sans coup férir. A l’instar de son frère, sa soeur cadette termine ses études avec une médaille d’argent dans le même lycée. Cet établissement est unique en son genre: on n’y sonne pas à la fin des cours, les livrets scolaires ne sont pas entrés dans les usages. En plus, les jours de fêtes les élèves assistent aux offices dans une chapelle orthodoxe.
A une heure de distance de l’appartement moscovite se dresse leur maison à eux . Sans commodités, ni chauffage mais avec un jardin ombragé, plein de pâquerettes, d’iris et de tulipes, leur résidence secondaire leur convient parfaitement. Le balcon agrémenté d’une étoffe bariolée cousue par la grand-mère saute aux yeux tout de suite. Ils rôtissent dehors du poulet pour la bonne bouche et réchauffent du vin rouge et même blanc… Alors, pleine et entière satisfaction de la part de toute la famille. Trois vélos sont garés au rez-de-chaussée. La promenade à bicyclette est à ne pas manquer après une pluie torrentielle dans les ruelles escarpées, paisibles et verdoyantes. Désireux de goûter le charme villageois et l’authenticité d’un lieu préservé, les invités se contentent de faire le tour des rues alentour. Ils ignorent qu’à quelques pas de là se cachent les véritables attraits du palais et jardin Arkchangelskoe, un site classé.
On ne réussira pas à connaître cette  singulière famille à fond, de  A à Z, en l’occurrence de F à O, les lettres qui commencent et terminent leur nom de famille.

Alexandra Illianorova

Vladimir, 55 ans, peintre et dessinateur animaliste, a du talent, mais travaille pour le « tiroir » : ses oeuvres ne sont presque pas vendables. D’ailleurs, il a trouvé un boulot qui ne lui est pas désagréable et qui lui permet de vivre, ou plutôt de survivre : il travaille avec les enfants, il leur apprend à dessiner et à modeler. C’est un travail dans un petit club pour enfants organisé auprès de la préfecture, payé par l’État. Mais c’est payé très modestement, il ne peut se permettre rien de superflu... Il a quand même une fille, elle est en terminale à l’école. Elle n’habite pas avec lui, mais avec sa mère – son ex-femme dont il avait divorcé il y a une dizaine d’années. À ce que j’ai compris, elle était trop peu intelligente, c’était insupportable de vivre avec elle. Lui, il est intelligent, ça, c’est sûr. Je dirais même qu’il est sage. Son sens de l’humour est formidable. Sa fille, les gens qui l’entourent, les enfants avec qui il travaille l’adorent.

Il est jovial, calme et robuste. La solitude – je parle de son indépendance des femmes – ne le gêne pas, il y est plutôt habitué. Davantage de temps pour lire, pour écrire dans une revue qui publie parfois ses petits articles sur la nature, sur les animaux, davantage de temps pour dessiner et pour parler aux amis. Il en a plusieurs et de longue date. Il est très fidèle en amitié. Il ne boit pas, ou plutôt il ne boit pas trop. Bien sûr, il a des amis qui boivent. Ils viennent, ils bavardent, ils aimeraient le faire boire, mais lui, il veille déjà sur lui-même, il a déjà une maladie cardiaque, il n’aime plus le risque et évite de boire trop. Mais pour ses amis il a gardé tout son attrait, c’est pour lui parler qu’ils viennent. Parler, parler politique, parler de tout ce qui les entoure, discuter... rire ensemble... chanter ensemble les chansons de leur jeunesse... voilà, à ce qu’il semble, leur seule et unique richesse.

À 62 ans il meurt subitement d’une crise cardiaque. Il était unique – par son intelligence, sa délicatesse, sa tolérance.

 Irina Olehova


Elena
Elle est peintre ainsi que son mari et ils vendent leurs aquarelles le week-end au marché aux souvenirs d’Ismaelovo après avoir pris l’élektrichka, le train de banlieue car ils habitent à Dubna à 100 km de Moscou. Ils élèvent 3 enfants, sans allocations d’aucune sorte,  et cela ne les empêche pas tous les cinq de sillonner la France en bus dès qu’ils le peuvent, heureux de pouvoir passer les frontières. Pas grave s’il faut se serrer la ceinture, on ne fera sans doute pas connaissance avec la gastronomie française mais les musées, on les aura tous visités !

Dima
C’était un garçon doué pour la musique, toute la famille avait étudié au conservatoire Tchaïkovski mais lui, a plutôt choisi l’art du regard et a fait ses études au Vgik , prestigieux institut cinématographique de Moscou.

Grâce à la forte croissance du marché de la décoration d’intérieur dont il est un des photographes les plus en vue, il a un revenu plutôt confortable et fait parti de cette nouvelle classe moyenne émergente des grandes villes. Il subvient aux besoins de huit personnes, sa mère, les parents de sa femme, ses enfants. Les enfants  étudieront dans les meilleures écoles, suivront les cours de l’école musicale la plus réputée. Leur appartement est confortable si ce n’est qu’ils sont à l’étroit : le couple partage sa chambre avec les 2 plus jeunes enfants. Chaque m² de ces 70 m² est soigneusement utilisé et rentabilisé. La santé et la capacité de travail de Dima sont les biens les plus précieux  possédés par cette famille d’intellectuels.

 Carole Foullon

Lessia
Un dimanche d’hiver,-merci le verglas!-, en faisant de la luge avec ses enfants, elle se retrouve à terre, sa petite de 2 ans ahurie à ses côtés et son fils, un brave boiteux de 16 ans  appelant  d’urgence leur père. Alors commence une cavalcade étourdissante: mollet droit en lambeaux, intervention chirurgicale, incontournable hospitalisation de 3 semaines, retour douloureux  à la maison accompagné d’outils ayant jadis séjourné chez eux, indispensables pour la période de convalescence : des béquilles et une chaise roulante auxquels, mère de famille et chef du chœur de sa paroisse, elle doit impérativement s’habituer. Heureusement, son mari assume bien. Lessia guérit dans les meilleures conditions et   leurs enfants ne sont pas lésés dans leur quotidien.  Drôle de  re-visitation  de leur  passé : arrivée - pèlerinage à Moscou, ukrainiens russophones, juifs d’origine, orthodoxes de confession,  aussitôt infirmiers dans un  hôpital pour enfants, au service des jeunes abandonnés et handicapés… Adoption de Oleg âgé de 3 ans, jeune garçon infirme et bec-de-lièvre, mais avec un regard pétillant… Installés comme gardiens dans un grand appartement au centre-ville servant de siège à une célèbre communauté française catholique, ils deviennent le cœur de ce centre d’accueil, toujours ouvert à tous les nécessiteux, table dressée, plein de mouvement, d’idées de soutien moral et physique, de chants et de sons de violon,  flûte ou guitare au moment des fêtes. Leur propre appartement à la périphérie de la capitale est loué à un prix d’ami à une famille de réfugiés arméniens… Au fil du temps, des séries d’interventions chirurgicales pour les jambes et la bouche de leur cher bambin qui apprend peu à peu à bien parler, quitte progressivement sa chaise roulante, apprivoise les béquilles pour  s’en passer  définitivement. Quelle chance de vadrouiller en famille et avec des amis qui ont la bougeotte sacrée : Varsovie, Paris, Lisieux, Nice, Taizé, Rome, Medjugorje…, la géographie en est vaste. Infatigable et déterminée, Lessia  trouve pour son fils une école où les handicapés moteurs et les enfants « entiers » partagent leurs études et activités : programme scolaire classique,  mais aussi de cours quasi quotidiens de langues d’arts plastiques où Oleg excelle, voyages, escrime historique, équitation…En Russie, les handicapés sont complètement isolés et exclus… Il y a un an et demi, la petite Xenia, dix-huit mois, venant du même hôpital, se joint à cette famille (bien)heureuse… Quelle grâce… 

Lara Ovsiannikova

 

Autres textes mis en ligne prochainement
Textes Geneviève Bertand, Francis Finidori, d'Odette Neumayer, Agnès Petit, , Anne-Marie Suire, etc. 

 

II. Le projet

Ce numéro est fondé sur l'idée d'un échange entre deux groupes d'auteurs-lecteurs : celui des habitués de la revue Filigranes qui travaillent en Provence et celui des participants de l'atelier d'écriture que Nathalie Ferrier avait mis en place à Moscou.
La disparition brutale de Nathalie en novembre 2005 nous a tous touchés au plus profond. Nous avions déjà admis l'idée que ce numéro franco-russe ne verrait jamais le jour.
C'était sans compter avec Carole Foullon qui, en hommage à notre amie commune, a proposé de poursuivre le travail engagé avec le groupe des Russes. Nous les remercions ici de tout coeur.

Le collectif de Filigranes a réuni lors de son séminaire de septembre 2005 un premier choix de textes à l'intention des amis russes. Celui-ci est en ligne (cf. liens ci-dessous). D'autres textes viennent s'ajouter aujourd'hui, 21 février 2006. Certains peuvent être écoutés (mp3). 
L'idée est de proposer un vingtaine de textes d'auteurs francophones comme un cadeau, comme une incitation à écrire pour Filigranes en réponse, en rupture ou dans les parages, en parallèle, d'une langue à l'autre.
Écrire à partir de ce que la vie en Russie invite à écrire, à partir de ce qu'elle porte en elle comme désir de mises en mots. Quels échos nos textes peuvent-ils avoir ailleurs ? Que peuvent-ils déclencher ? C'est l'objet de notre curiosité de lecteurs !  

En contrepartie, les amis russes nous ont envoyé des textes de langue russe traduits en français afin que l'échange puisse s'installer malgré notre ignorance de la langue russe. Ces textes sont à leur tour en ligne. Des fichiers "son" devraient nous parvenir incessamment.

L'idée est de publier au début de l'été 2006 des éléments de ces écritures croisées : don et contre-don, point et contre-point dans un N° international en souvenir de Nathalie et en hommage au travail qu'elle a réalisé, portée par le rêve de rapprocher nos langues et nos cultures.

Odette et Michel Neumayer
Filigranes.

III. Textes proposés par Filigranes
à nos futurs auteurs Russes


1ère série

Louis Aragon
Antonin Artaud
Nicolas Bouvier
Colette
Nicolas De Stael
Marguerite Duras
Edouard Glissant
Régis Jauffret
Bernard-Marie Koltes
Jean de La Fontaine
Henri Michaux
Jacques Prévert
Jean Proal
Arthur Rimbaud
Jean Tardieu

2ème série

Michel Butor, Anthologie nomade

 

IV. Textes proposés par les Russes
aux futurs auteurs francophones


Pour mieux connaître nos correspondants russes...
La galerie de photo

Pour lire les textes envoyés de Russie (certains lus en russe)
1ère série

Anna Andreevna Akhmatova, Pro Domo Mea 
Avvakum, La vie de l'archiprêtre Avvakum racontée par lui-même
Mikhaïl Chichkine, La leçon de calligraphie
Fédor Dostoïevski, Les Possédés
Gogol, Le Portrait
Maxime Gorki, Vie de Klim Samguin
Daniil Harms (1905-1942),
Proses diverses
Philippe Jaccottet, A partir du mot Russie
Vladimir Maïakovski, Quelques vers sur le passeport soviétique
Boris Pasternak, Docteur Jivago
Alexandre Pouchkine, Les démons 
Alexandre Pouchkine, Mon portrait
Marina Tsvetaieva,
Pensées d’une Amazone

2ème série
Mikhail Boulgakov, Le maître et Marguerite
Serge Essénine, J'ai quitté mes steppes natales...
Athanase Fet, Murmure, souffle retenu...
Andreï Makine, Le testament français
Ossip Mandelstam, Vers posthumes
Ludmila Oulitskaïa, Sincèrement vôtre, Chourik
Arséni Tarkovski, Puisse me pardonner Van Gogh Vincent
Marina Tsvetaïeva, Le poème de la montagne
Vladimir Vyssotski,
Parti ! J’ai quitté la R-russie !
 

... et en cadeau d'Irina Olehova
plusieurs de ses chansons à apprendre par coeur !

 

En cas de difficultés dans la lecture ou le téléchargement
des textes et fichiers son ,
merci de nous le signaler.

Gravure russe transmise par Oleg de Roberty

Retour au sommet

 

 

 


Pour nous contacter et pour en savoir plus
notre adresse : http://cerbermail.com/?r1YrCCGl8S

 

 
  
Copyright © 2005 Ecriture Partagée
Dernière modification : 16 novembre 2010