cosmogonies – engendrements et démembrements – déluges et jardins d’Eden -


 

 

 


 

 

     
                   
                   
                   
 
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FILIGRANES
n'est pas une maison d'édition. Nous souhaitons que les auteurs découvrent notre travai puis se demandent s'ils veulent s'inscrire dans notre projet tel qu'il s'énonce année après année ci-dessous .

 

FILIGRANES est une revue produite par un collectif de bénévoles, passionnés du "lireecrire" et désireux d'en partager l'accès par le biais d'ateliers, de publications, de rencontres, de lectures publiques. Elle n'est pas éditrice de recueils.

FILIGRANES publie des textes courts (1000 mots maximum, soit 5000 signes) et demande que ceux-ci lui parviennent par courrier électronique accompagnés d'une adresse postale.

Filigranes fonctionne sur la base d’une thématique annuelle, déclinée en trois numéros successifs. C'est à chaque fois la focale mise sur un thème, une question contemporaine donc, mais c’est aussi une réflexion en parallèle autour de questions à l’écriture et à la création. C'est enfin une série de mots clefs que nous proposons, rien d'autres que de possibles inducteurs pour le travail à venir.

 

Noux contacter :
om.neumayer(arobase)gmail(point)fr
om.neumayer(arobase)free(point)fr

Pour envoyer des textes nous demandons instamment aux auteurs de prendre connaissance des thèmes et niméros à venir. Ceci à travers notre site et préalablement à tout envoi. De se limiter à un ou deux textes en précisant à quel N° ils le ou les destinent. Ces textes seront lu lors des séminaires de la revue.

On soutient la revue et le projet du collectif de Filigranes en s'abonnant.

 

FILIGRANES

entend promouvoir les "hommes du commun à l'ouvrage" (Jean Dubuffet) et soutenir l'accès de tous au pouvoir d'écrire.

Aventure collective engagée en 1984 et poursuivie depuis, la revue a pour objet d'ouvrir un espace de coopération où l'écriture puisse se mettre en travail et où lecture et publication deviennent démarche partagée.

Lire un numéro de Filigranes, c'est repérer le dialogue des textes et découvrir comment les problématiques et thèmes proposés donnent matière à écrire.

Trois fois par an se tient un séminaire ouvert aux lecteurs et amis. C'est là que s'élaborent les choix éditoriaux contribuant à enrichir la réflexion de chacun au sujet de la création contemporaine.

 

Hier

# La saison 2015 #

"Cela n'a pas de prix"

Se procurer la revue, s'abonner

Pour ceux qui souhaitent soutenir le projet de la revue dans la durée, l'abonnement se fait par courriel ou par lettre.
Les Bulletins d'abonnement et de commande ainsi que la présentation de la revue en PDF sont à télécharger ci-dessus.   

Le rythme de parution de la revue est de trois numéros par an.

Vente au numéro : 10 € + 1 € pour frais d'envoi.

Bulletin de commande au N° (PDF) à nous retourner par courrier ou courriel

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Le prix de l'abonnement 

# France (4 numéros) :
30  €.

# Étranger : (4 numéros)
33 €.

#Étudiants / Chômeurs :
(4 numéros) 20 €

# Abonnement de soutien :
(4 numéros) 46 €.

# Tarif pour les bibliothèques : 27 € pour 3 numéros (soit un an).

Uniquement par virement. Code IBAN sur demande.

Chèque à l'ordre de
FILIGRANES
1, Allée de la Ste Baume
13470 CARNOUX en PROVENCE (France)

LA REVUE ne se finance que par les abonnements et les achats au numéro. Le dépôt en librairie n'est plus envisagé car il occasionne trop de frais.
Aussi invitons-nous nos lecteurs occasionnels à commander des numéros par courriel.

 

Rappel aux auteurs

FILIGRANES ne publie que
des textes courts

(1000 mots maximum, soit 5000 signes)
et demande que ceux-ci lui parviennent
par courrier électronique
accompagnés d'un envoi
par poste sur papier.

FILIGRANES n'a pas pour projet
de publier des recueils de poésie

et souhaite donc que les auteurs
intéressés lui signalent,
dans le cas de recueils,
quel est le texte soumis
au comité de lecture
et pour quel numéro.

Tout autre envoi
ne pourra être pris en compte.

 

 

Les derniers Cursives

 

La rubrique Cursives s'est imposée à Filigranes dès le numéro vingt-deux.
Elle est née du désir de mettre en lumière les réflexions, les motivations,
les études et travaux préparatoires qui construisent les textes donnés à lire
dans la revue et que ceux-ci ne laissent pas toujours soupçonner

 

Remonter plus loin dans l'histoire de la revue

Naissance de la revue

Éloge du fragment

Comment naît un numéro

 

AU BONHEUR DES MOTS

Sur un rayon de bibliothèque, rangées en accordéon gris, les revues minces et plates se serrent les unes à côté des autres, de plus en plus nombreuses, comme une vague s'amplifie.

Ma collection de Filigranes a commencé par une Célébration dont j'ai admiré l'élégante calligraphie, voici plus de dix ans. Le temps passe mais le plaisir demeure, celui de palper, de feuilleter, de fureter parmi les pages, de découvrir les surprenantes ponctuations des graphismes, les Cursives qui fendent le petit livre en son milieu ; on fore, on fouille, on explore les grottes, les gouffres de la création dans ses formes diverses, littéraire, artistique, scientifique.
Et puis s'avancent les auteurs, en masse, en foule : plumes nouvelles ou familières, artisans de la première heure, intermittents de l'écriture, signatures reconnues ou inconnues, de Provence et d'ailleurs, venues parfois de très loin.

Filigranes transcende les genres, prose ou vers, témoignage ou fiction, récit ou discours, fragment d'essai ou poème… Seul point commun, la brièveté, la fulgurance.
Il s'agit de prendre prestement le thème au filet des mots, trame lâche ou serrée, résille finement tissée ; à chaque numéro, un thème file et se faufile, glisse, s'esquive, se dérobe pour mieux réapparaître, comme l'anguille ou le serpent d'eau…
Un thème cerné par "les hommes du commun" parmi lesquels beaucoup de femmes. Joie toujours renouvelée de participer à cet ensemble qui gravite autour d'un noyau fidèle et soudé, de prendre part à un ouvrage au poids léger mais à l'intérieur dense et consistant. Dans la nasse, des perles poétiques, du verbe frais, brillant, frétillant, nourrissant à chaque pêche, à chaque livraison.
Attention cependant à conserver Fili à l'abri de la lumière, car l'encre peut pâlir, le dessin s'effacer…
 

Marie-Noëlle HOPITAL

 

En guise de merci

Filigrane, une maison, un musée, un voyage sans kilomètres.

On dépose son parapluie à l’entrée, sans besoin de le camoufler. On peut le mettre en vitrine. Protection lâchée mais pas niée. Passer la porte sans bouclier, circuler de salle en salle, de page en page, se laisser gagner.

Puisque j’aime entrer dans ces pages sans bouger tout en voyageant, chaque fois que Fili arrive dans ma boîte aux lettres, je le glisse dans mon sac et j’attends la prochaine fois où je devrai prendre le métro. Je me cale à la fenêtre et j’oublie, je m’oublie dans les mots des autres. Je rate mon arrêt, je monte dans la rame qui va en sens inverse, je rerate mon arrêt.

Je cherche, je cueille, je saute, je m’étonne (les humains, c’est quelque chose, tout de même), je commence à l’envers, je m’oublie. Je retiens un œuf de poisson, une maison rouge, un cri, la bavure, un accouchement, une palpitation, un mort-né, un vivant fêlé, le murmure, un peu de vent sur une joue tiède.

Je me promets d’écrire dans le prochain. Par loyauté, par transparence, par respect, par désir. Le jour devient J par lui-même. Il attendait son tour dans le fatras du quotidien. Je dépose mon parapluie à la prote de mon cahier gris : pour Fili il faut mentir vrai vraiment. Les mots ne coulent pas. Ils sculptent l’idée à petits coups de burin prudents et heureux. Il faut trouver celui qui dit vraiment, celui qui touche l’endroit exact. Aujourd’hui les larmes sont comme une longue chevelure.

Fili, un paysage qui défile derrière la fenêtre d’un wagon à l’arrêt. Fili comme une fluidité immobile quand la vie rape. Fili, le goût du projet des autres, là-bas, au large de Marseille.

Filigraines. Filigramme. Filiformes généreuses. Filigrange. Enfiligrade. Je suis enfiliée à Filigrane, je paie ma cotisation. C’est une responsabilité à prendre au sérieux, parce que Fili, il faut le prendre au mot.

Merci à ceux qui le pensent et qui me permettent de me lover dedans. C’est bon comme se baigner dans la Méditerranée au printemps, après une saison enfermée dans une ville du nord.

 

Natalie Rasson

 


# Saison 2020 #
"Récup' et maraudes"

 

 

En 2020 nous voulons explorer la question des ralentissements et recyclages souhaitables voire urgents en écriture et ailleurs.

Face à la surconsommation des mots et des choses, c'est l'éloge du "seconde main", des recyclages, des hasards… leur reconsidération. Nous interrogeons la notion de limite. Entre trop et trop peu, nous cherchons l'humaine mesure.

Qu'opposer au risque de la saturation, aux logorrhées, à l'exacerbation des sentiments ? Non point la raison raisonnante, ou restée confinées dans les pensées anciennes. Il nous faut cultiver l'inattendu, l'invention, l'humour des chansonniers, tous les pas de côté imaginables. Moquons les langues de bois, chassons les rhétoriques des oui-non, préférons-le "ou bien", le "peut-être bien que".…

Mais plus que tout découvrons-nous aujourd'hui qu'il nous faut réinventer nos vies, et plus encore ensemble réinventer LA vie ?

(Carnoux, mars 2020)

.

 

N° 105 - Ça déborde (juin 2020)

Trop dire ou pas assez ? Ce numéro invite à explorer le rapport de l'écriture à l'excès. Écrivons, trions, passons à la ligne, optons, faisons norme et résistons ! Demandons-nous : qu'est-ce je garde, qu'est-ce que je jette ? À moins que de déborder ne soit pour certains un art ?  Et nos ordinateurs, comment rangent-ils les traces de nos vie ? Et c'est encore l'importance de la césure, du raccourci, de la chute. Comment accrocher le lecteur, l'inviter à lire autrement lui aussi?

Quelques pistes et possibles impulsions : Corbeille à papier – Apocalypse now – Trop-plein – Trop vide - Black Friday – Hyperbole – Éloge du peu – Résistances et régimes  – Logorrhées – Déluges, délires, débauches – Hybris – À volonté ? - Droit dans le mur – À charge et décharge – Boulimies – Fromage et dessert - Off limit – Suffocations – Trop est-ce vraiment  trop ? -

 

N° 106 – Cueillettes et Glanages

" Moissonnons les blés sauvages, scrutons le sol, point trop n'amassons mais ramassons. À la recherche d'une poétique du reste, revisitons nos débarras. Faisons notre miel. Cultivons le manque et ses inventions, prenons des risques. Reconfigurons. Faisons feu de tout bois. À quoi l'écriture s'accroche-t-elle ? Quelques pépires oubliées, une soudaine découverte et tout démarre !

Quelques pistes et possibles impulsions : Objets trouvés –Surplus et surplis -  De l'or dans les poubelles – Mosaïques – Pépites et palimpsestes au bord du chemin – Au hasard des rencontres – Mont de piété – Butinages - Maraudage – - Pillage – Patchwork – Pêcheur de perles - Centon – Hors-piste – Émergences, résurgences – Relire "Le laboureur et ses enfants" ?

 

N° 107 – Ça peut toujours servir

Obéissons à nos épluchures" nous conseille Gaston Chaissac. On ne laisse pas tomber, car rien ne se perd mais tout se transforme. On réinvestit, on s'expose aux regard des autres et on le sait ! Fait-on encore du neuf avec vieux ? C'est l'économie réinventée.

Quelques pistes et possibles impulsions : Recyclages ou comment accommoder les restes ? – À feu doux – Mijotages en écriture.  Réécritures et compost – Obsolescences récusées - Compressions – Vélocyclages – S'étranger le regard – Redécouvrir les vieux pulls -  

 

  

 


# Saison 2019 #
"Les 4 z'arts"

 

 

Filigranes a consacré ses trois derniers numéros
aux « Quat' z'arts ».

Le bal des Quat'z'Arts était une grande fête carnavalesque parisienne organisée par les étudiants des quatre sections, architecture, peinture, sculpture et gravure, de l'École nationale des beaux-arts de Paris. Cette fête des artistes, qui se déroulait initialement au printemps, en général dans la dernière semaine d'avril, puis en juin ou juillet, était, bien plus que le carnaval de Paris, un moment de licence dans les règles de la créativité. Il y eut soixante trois bals des Quat'Z'Arts, de 1892 à 1966. (Source wikipedia)

Le thème fédérateur de 2019 était celui des multiples circulations entre textes, photos, peintures, musiques, et toutes formes de création. Nous avons imaginé explorer cette question à partir des trois entrées suivantes…

N°102 : « Emprunts, empreintes » (paru)

La question posée à l'écriture est ici celle du foisonnement de ses origines et ses effets sur nous, scripteurs aujourd'hui de plus en plus éclectiques dans nos goûts et fréquentations artistiques. Explorons-le !

N°103 – « Sur la corde raide » (paru)

La question posée à l'écriture est ici celle du défi posé à écriture par les autres formes de création : un foisonnement sensoriel d'un côté, un geste scriptural au contraire plutôt austère et abstrait, mais ouvrant au temps long et à la trace : quels liens

N°104 « Pas de danse » (parution en avril 2020)

La question posée à l'écriture est ici celle des mélanges et des créolisations. Le mirage de l'œuvre totale est-il encore actuel ? D'autres formes émergent-elles ? Produisons-les !

 

 

# Saison 2018 #
Une année anniversaire

L'année 2018 marque un date pour Filigranes qui a fêté son 100ème numéro.

Créée en 1984 par André Bellatorre, André Cas, Michel Neumayer, Odette Zummo-Neumayer, elle été rejointe par des centaines d'auteurs et de lecteurs.

 N°99 : "Le 100 en ligne de mire"

Paru en 07/18.

 

N°100 : "100% création"

Paru : 12/18.

En ligne

 

N°101 : 1.0.1.

Paru: 04/19

 

 

# Saison 2017 #
Dans le miroirs des mythes

Trois numéros pour renouer avec nos récits fondateurs,
leur vigueur narrative, leur puissance émotive, leur folle sagesse.
De quelque région du monde,
de quelque siècle qu'ils soient, nous savons tous à quel point
les mythes nourrissent nos imaginaires, éclairent d'une lumière puissante
la palette des émotions et des désirs humains,
et mettent à mal les rationalités ambiantes.
À vos plumes, auteurs de Filigranes !  

 

 

N°96 "Je peins le passage"

Passage des formes – Métamorphoses, avatars, transmutations -  Metis, outis, ruses et stratagèmes - Objets inanimés, avez-vous une âme ? – Masques et bergamasques – Carrosses et citrouilles – Boutons poussoirs et autres visas pour l'inconnu -  Metanoïas – Le laboratoire des chimères – Cache-cols et passe-murailles -

 

Envoi des textes : fin avril 2017

Parution juillet 2017

 

 

 

N°97 "Raison(s), déraison(s)"

Excès de vitesse – Dépassement de limites - Humain, trop humain - La folle du logis  - Au bord du gouffre – Vengeances et autres sentiments -  La beauté dans le crime – Un casting hollywoodien – Femmes fortes – Dualités -  Le nom du père et plus, si affinité  – Dérèglements de comptes – Le tranchant de la vérité qui émerge  - C'est complexe !

Envoi des textes : fin août 2017

Parution : novembre 2017

 

 

 

N°98 "Rejouer le monde"

Un éternel recommencement ? – Cosmogonies, engendrements et démembrements – Lieux communs - Déluges et jardins d’Eden - Imiter, c'est créer (Picasso) – Répétition, variations, transgression – Phare et balises – Palimpsestueuses navigations – Si c'était à refaire – Tout était-il déjà écrit ?

 

Envoi des textes : fin décembre 2017

Parution mars 2018

 

 

# Saison 2016 #
"La matière de l'écriture"

Un cycle consacré à l'écriture :
de l'écriture-matière à l'écriture-mouvement…
… de la base au sommet…
des profondeurs vers la surface…

 

(Petit rappel : Filigranes publie des textes courts. 1000 mots maximum, soit 5000 signes ! Merci de les faire parvenir parvenir par courrier électronique accompagnés d'une adresse postale.


N°93 "Table des matières" (paru)

Sous les pavés, le texte ; matière à discussion, matière à écriture ; ce qui nourrit notre addiction ; cahiers des charges ; matériaux, immatériaux ; 20000 lieues sous la page ; alchimies, démiurgies ; l'œuvre au noir ; le monde en listes, en tables et tableaux ; indentations ; du sujet à l'objet, hasards et dépendances ; il sentait bon le sable chaud.

N°paru.


N°94 "Vers la surface"

"S’il convient maintenant d’ouvrir les yeux, ce sera comme on remonte du fond d’un lac, brasse lente de la pensée, vers la surface enfin, où nous attend d’une seule vue, l’étrangeté des commencements." (Patricia CASTEX-MENIER, Chemins d’éveil) - Désir d'apnée  - Le lâcher prise - Ils clausent trop, les mots -  L'appel de la lumière - La traversée des signes - Ivresse du verbe - L'écriture par paliers  - Une affaire de combinaison  - Longtemps, l'émergence -  Les filles de Poséidon – Boites et caissons de décompression – Faire splash -

 

N° paru.

 


N°95 "Échappées belles"

Changement d'état - Pluralité des mondes –Le texte prend le large  - Naissance d'une île – Écritures archipéliques – GPS et autres béquilles - L'inconnu est dans la marge – Séductrice Circé – Relire l'épreuve - Face au réel – Est-ce ainsi que les hommes lisent ? -

(Date limite de remise des textes : 15 janvier 2017)
Sortie du N° : mars 2017.

.

 

# Saison 2015 #
"Cela n'a pas de prix"


3 numéros qui parleront d'écriture et de création mais aussi du monde,
de gratuité , mais encore de ce qui pour nous est inestimable.
Trois numéros au cœur d'un présent paradoxal pour un autre regard sur LA VALEUR.

 

N°92 "Coûte que coûte" (paru)
"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.
A te regarder, ils s'habitueront." (René Char) -
Le défi en écriture et ailleurs –

 

N°91 : "Ecriture, domaine public" (paru)
Liberté, égalité et gratuité – Service à la personne – Cabanons et paillotes –
Cartographies du Libre – Une certaine idée du partage - Don et contre-don –
La mer m'a donné - Pillage et co-pillage - Pour tous ou pour quelques-uns ? - Faire société -

(Date limite d'envoi des textes : 30 juin 2015)

 

N° 90 : "Hors de prix (paru)

(In)appréciable, (in)aliénable, (in)atteignable - C'est (pas) du luxe – Peut-être parce que je le vaux bien -
Excessif, exclusif – Les joyaux de la Couronne - Consécrations, Palmes et Rosette - Sur le marché des Lettres -
Coûts subjectifs, coûts marginaux ? – Déflation, décroissance dans la langue -
Culture, travail, santé – C'est folie – Expérience et mémoire –
A bas la note ! – Ce qui est rare est cher, or…

(Date limite d'envoi des textes : 15 mai 2015)

Echo du séminaire de janvier 2015
autour de la préparation de ce numéro 90

Un moment de partage autour du N°88
et de la place, de la valeur de ce numéro dans nos cœurs

Ce qui le rend précieux c'est…
Le retravail de pistes auquel nous tenons depuis des années…
La mise en lumière de la dimension du temps dans notre projet…
Les retrouvailles avec des personnes perdues de vue, avec des écritures connues…
Une création qui est espace de partage et de beauté…
Ce franchissement de seuil auquel nous nous sommes essayés : aller du faire… au dire !

Une séquence de travail autour d'objets apportés par les personnes présentes au séminaire.
Avec en débat, la question : pourquoi, à nos yeux, ces objets n'ont-ils "pas de prix" ?

On imagine devant cette table ce que l'on peut ressentir devant une vitrine garnie !
Ce qui n'a pas de prix c'est ce qui, comme le pain, est éternel, est quotidien.
Ce qui n'a pas de prix ce sont les récits que ces objets suggèrent.
Ce qui n'a pas de prix c'est une lanterne qui clignote comme dans un conte, une lumière qui relie notre mémoire et le présent.
Ce qui n'a pas de prix c'est le passage possible d'un objet à l'autre. Le voyage des yeux, mais bien plus, notre capacité à apprivoiser ces objets… tous ces objets.
Ce qui n'a pas de prix c'est la mémoire que nos peaux gardent des sons que ces objets produisent. Comment dire l'effacement d'un son, celui d'une voix ?
Ce qui n'a pas de prix c'est ce qui s'échange ici, ce qui s'est échangé autrefois : lettres, effets personnels.
Ce qui n'a pas de prix c'est l'hésitation qui est la notre entre raconter la vie et plonger dans l'émotion.
Ce qui n'a pas de prix ce sont des objets anonymes tels ce ticket de train. On imagine alors les personnages, le voyage. On entre dans l'autre monde.

Echo d'un travail en liens avec des livres en relation avc le thème.

Un texte d'Anne-Marie Suire : LES LIVRES SONT DES PERSONNES.
"Ils portent en eux un peu de l’être de celle ou celui qui l’a écrit. Ils portent en eux un peu de l’être de celles ou de ceux qui l’ayant lu, se sont reconnus, trouvés apaisés, y ont puisé l’espoir, l’énergie d’un combat juste, la source d’une spiritualité, l’envi de vivre, le sens de la vie…"

Lire la suite…

 

# Saison 2014 #
"De l'encre et du papier. Au cœur de l'humain"

 

Une année anniversaire où chaque chaque numéro
décrit un aspect de notre commune aventure…

N°87 : "Un petit penchant pour l'écriture"
Paru

 

N°88 : "Écrire en revue : le faire et le dire"
Paru

 

N°89 " Abécédaire d'avenir"

Paru

3ème et dernier de la série d'anniversaire, ce numéro est un abécédaire. Invitation est lancée aux auteurs à s'emparer "des mots de la tribu", ces vocables issus du passé qui pour nous ont un sens et dessinent un horizon possible à notre désir d'écrire, à l'avenir de nos textes. Pour ce numéro nous souhaitons que les auteurs se conforment à la consigne suivante : nous leur proposons de choisir un premier mot, puis un second et de faire par l'écriture un trajet de l'un à l'autre… à la manière de Raymond Roussel dans "Comment j'ai écrit certains de mes livres" où le scripteur, comme le ferait un fleuve qui se fraye son passage à travers la page, va d'une formule à une autre, de la "la peau verdâtre de la prune un peu mure…" (début du texte) à "la peau la peau verdâtre de la brune un peu mure" (fin de texte).

Voici la liste des mots qui avaient été proposés. Elle s'alimente à différentes sources : un choix de mots opéré collectivement parmi tous ceux de fréquence 30 dans une base de donnée de textes poétiques paru au XXème siècle ; l'ajoût de mots tirés de Filigranes fruit du hasard de nos lectures lors de notre dernier séminaire parmi 30 numéros de la revue ; quelques mots supplémentaires pour que presque 30 lettres de notre alphabet soient présentes.

 

A : après-demain - aube – avenir - ainsi - averse (2) - alors - apaiser - appeler
B : bondir (2) - battement - brulure
C : cruel - creuser - chantier – cognée - coquillage
D : désirer – dévoiler - devenir - dériver - distraitement - debout
E : errant - s'épancher - éclairer (4) - étrangement ( 2) - encore (3) - ensemble (4) - échoué éclatant (2)
F : franchir (2) - fragments - figure - fécondation - femme - futurealisme - figue
G : griffonner
H : horizons - humble
I : insurgé
J : joyeux - justement
K : K.O.
L : légèrement - lumière (3)
M : miroir (3) - musique - malgré (2) - maintenant - métissage -mélange -mémoire
N : nomade
O : obstinément - offrir
P : pierre - pourtant -phare - parler
Q : quotidiennement
R : rejoindre - rompre -remplir - raconter - roseau -reste
S : simplement -solitaire - secret (3)
T : tempête - tissage - transparent (2) - tribu - trou
U : utopie
V : voyage - vaguant -veiller
W : whisky - wawita
X : xaintrie
Y : youtube - yeux
Z : zone

 

 

2012 - 2013
"Dans le multiple"

N°86 "Vagants extravagants"(paru)

La pensée de l'errance. Quitter, se départir du lieu qui vous a été donné, pour mieux le comprendre ou pour mieux vivre avec. Archipels. Migrations, flux, itinérances. "Étonnants voyageurs". Nos romans d'apprentissage. Partir de gré ou de force. Populations déplacées, poussées à partir. Carnets nomades. Immobilités choisies : voyager dans sa tête, autour de sa chambre. Au-delà des normes, les marges interrogent le centre. Force de la création pour faire exister certains contextes, ouvrir des portes, construire et complexifier le monde. Attachement, détachement, dépassement : choix ?

 

N° 85 "Dans le multiple" (paru)

Pluralité. Épaisseur et strates. De l'un à l'autre, le singulier, le non-sécable. Répétitions et variations. Fidélités, appartenances, voisinages. Retour au collectif ? Plurilingues, polyglottes… comment (se) dire les choses ? Les alphabets de nos tribus. Nos causes communes. Séduction de l'éparpillement ; besoin de centre et de diversité. Pluralisme.

 

"Pas si simple, le monde" (paru)

Après une mise en écriture de notre rapport aux métamorphoses, nous imaginons cette année trois numéros sur le thème des liens, de la complexité et de leur écriture. Une question qui fait écho au projet général de la revue : "Écrire et publier dans un collectif" mais renvoie aussi à notre place au sein du monde d'aujourd'hui, envisagé comme un réseau de plus en plus riche, de plus en plus imprévisible aussi !

 

Quelques réflexions issues du séminaire de septembre 2012
N°84 "Éloge de la relation"
La problématique pose de manière utile l'existence d'un deuxième pôle qui permet de quitter la spéculation, moi en débat avec moi. Mais, s'il y en avait un, quel serait un troisième pôle ? Ce pôle qui nous ferait sortir du face à face ? Celui qui consiste à dire ce qui fait lien ? Ce qui fait lien, c'est la langue. Mais alors : comment dire la langue. (…) " Éloge" : donner corps à la relation, de l'épaisseur, un contenu dans une forme, mais laquelle ? Et si le troisième pôle était celui de "l'adresse" ? "Donner ; Recevoir ; Rendre", et plus encore. Jacques Stephen Alexis s'adressait bien à son enfant.    

Michel Neumayer

 

Ce thème renvoie à des questions très personnelles, peut-être trop. Tout le monde a quelque chose à en dire et l’on a vu dans le tour de table que c’était des registres différents, certains à la famille, d’autres au monde, d’autres au voisin, à celui rencontré par hasard ou même à la solitude revendiquée, etc. Les textes produits étaient tous riches et divers, donc on pourrait dire que c’est un beau thème, socialement porteur ; moi je redoute l’aspect psychologisant dans le mot « Éloge ». Je préfère des rhétoriques plus ambigües, la formule de Patrick Chamoiseau glanée par vos soins me plaît par exemple : "Là ou il n’y a pas d’hommes soyez des hommes, là où il y a des hommes soyez des frères…" Ça indique les limites de l’humanité et de la fraternité, soit ce qu’il faut franchir pour une relation. C’est un peu moins issu de l’idéologie américaine ou canadienne. Moiça m’a amenée à Dédale qui s’est échappé du labyrinthe et je vais voir si je m’en sors.

Arlette Anave

 

"Éloge de la relation" oblige à penser le Je face à l'autre, le degré d'ouverture à l'autre, et la façon de maintenir cette ouverture dans l'écriture : par la parole adressée, par l'effacement de soi, par le positionnement clair des deux pôles de la relation… Les voies sont multiples, mais le risque d'absorption est toujours là : comment préserver la polyphonie ? Introduire des citations, établir un dialogue, maintenir une vacance à cet autre bout qui échappe quand on veut le cerner…                                                                                            Michèle Monte

 

La relation à soi
dans son intime
autant dire la Solitude et son exigence verticale est condition de la relation à l'autre
Aller / Retour qui n'est pas fusion ni complaisance
mais vigilance créative

Geneviève Bertrand

 

 

Pas si simple le monde, éloge de la relation. Pas si simple les relations. Pas si simple d’écrire sur la relation. Est-ce que je vais rester dans l’impersonnel ou est-ce que je vais prendre le risque de parler d’une relation plus personnelle ? Dans relation, il y a relié ; se relier aux autres, au monde qui m’entoure, aller à la rencontre de (l’étranger à moi, en moi). C’est donc aller à la rencontre de moi-même. Car parler de l’autre, c’est parler de soi. Non pour son propre éloge mais pour chercher à comprendre cet autre et la société dans laquelle j’évolue. Sauf que… ai-je vraiment envie de dévoiler le fond de mes pensées ? Est-ce que j’ose le fond des choses ?
Jeannine Anziani  

 

Le thème oblige à se décentrer violemment, pour aller voir chez les autres si j'y suis (en tout cas, mon reflet). Souvenirs d'occasions perdues, de mises en relation loupées ou réussies. Il nous faut adopter un peu de la langue de l'autre. C'est difficile, risqué, quasi pas possible. Alors, introduire des mots nouveaux, des pensées nouvelles. Peut-être que pendant ce temps-là, ceux-là auxquels je pense voudraient bien être à ma place… La relation : ai-je envie de m'y coller, de m'y perdre, de m'en nourrir ?

Odette Neumayer

 

Tout est relié ; que cela nous plaise ou non nous sommes dépendants les uns des autres. La relation à soi-même, la relation aux autres, dépend, pour moi de ce que nous avons reçu dès notre venue sur la terre, nourrissant ou desséchant. Ensuite cela dépend du parcours de chacun, nous sommes le fruit de nos rencontres, de nos amours, de nos expériences, de nos audaces, de ce que nous portons en nous et qui cherche à éclore. Comme la parabole du grain de Saint Mathieu dans l’évangile. Vaste sujet que de passer de l'un au multiple, du multiple à l'un ; de tisser la relation avec les autres et avec ce qui dort en nous ; c'est l'essence même de la vie. Les animaux, comme un vol d'oiseaux dans le ciel ou les poissons qui nagent en banc dans la mer, n'ont pas le sens de la séparation comme nous. Ce sens de la séparation fait la singularité de notre richesse individuelle qui est à explorer et à développer. Mais si nous ne prenons pas garde en oubliant ce soin du lien, si nous ne sommes pas curieux de la vie et de qui nous sommes... alors ce sens de la séparation nous fige, nous sclérose ! !

Nicole Digier                 

 

 


Empilement

 

 

Récemment paru

2011 -2012 :  "Le temps des métamorphoses"

Paradoxe d'un thème d'une actualité singulière,
d'une permanence certaine…

Une année sous le signe des MÉTAMORPHOSES…
Changement de forme, de nature ou de structure, telle que l’objet, la chose n’est plus reconnaissable.
Ensemble des transformations morphologiques que subissent certaines espèces (batraciens, insectes) au cours de leur développement.
Changement complet (d’une personne, d’une chose), dans son état, dans ses caractères.
Syn. : transformation.

 

N°83 :"Nouvelles bouteilles à la mer".
Solitude des écrans et communautés virtuelles.
Diffusions urbi et orbi.
Réception aléatoire.
Médias immédiats.
Circuits courts et détours.
Razzia sur la langue.
Le choix du fonétik. SOS et SMS.
Été 2012

 

N°82 :"Si rien de radical n'advient"
Changer de paradigme.
Sortir du cercle, du manège.
Exigence de penser autrement.
Emergence. Impulsion. Droit à l'utopie.
Changer d'angle de vue.
Un souffle nouveau.
Une chose et son contraire.
Permanence et continuité en débat.
Point de non retour.
Février 2012

 

N°81 : "D'une forme, l'autre".
La création sous la loi de la métamorphose.
Faire du neuf avec du neuf, avec du vieux.
Hybridations. Mutations aléatoires. Transgenèse.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Ici, ça bouge. Normes, transgressions, seuils.
Le désir reste et la lumière tourne.
"Soi-même comme un autre"
Octobre 2011

 

2010 - 2011 : L'imaginaire des frontières

N°80"L'imaginaire des frontières (3) :"Passer Outre"
(Juillet 2011)

Limites. Traits sacrés. Stratagèmes. les choses sacrées.
Les franchissements, contournements, dépassements. Migrations.
Passagers clandestins. Limite fiction. Dire autrement.

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N° 79 L'imaginaire des frontières (2) "EntreDeux"
(Mars 2011)

Le presque et déjà plus. Zones floues. La démarcation. Cordes et
discordes. La ligne de crête. Les bornes. L'ici, le là : le choix.
Les zones d'intersection. Marches et confins. Limitrophe.
Ecrire en pointillé. Ecrire dans les marges.
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N°78 L'imaginaire des frontières (1) : "Histoires de papiers "
(Novembre 2009)

Passeport. Livrets et faux-papiers. Cartes et cartographies, territoires.
Laisser passer. Identités. Les appartenances. Barrières de culture
de langue. Ouverture, fermeture. Titres de séjour. Estampiller.

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2009-2010 : Archives d'avenir

N°77"Archives d'avenir (3) :"Promesses, prémices"
(Juillet 2010)

Relire l'archive. Contre les fatalités. Discerner les fidélités. Enchaînements encore invisibles, avenir toujours ouvert, perles à
cultiver. Hier nous l'offrait déjà. Le printemps du passé.
Ouvertures du temps.  Accomplissements. Les promesses n'engagent
que ceux qui n'y croient pas ?
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N°76 "Archives d'avenir (2) : "Tapis de la mémoire"
(Mars 2010)

"Tapis volants, tapis roulants. Tapis dans l'ombre.
Champ où s'inscrivent des motifs signifiants. Dévoiler l'harmonie.
Écriture de mémoire, chaîne et trame ; peignée, nouée de souvenirs.
Long temps du tissage, la vie."

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N°75 Archives d'avenir (1) : "Preuves obstinées"
(Novembre 2009)

"De quoi suis-je le témoin ? Preuves authentiques, inventées, effacées. Les témoignages ne concordaient pas. Résister à la
disparition, laisser des traces pour le futur. Marque indélébile.
Résurgences. S'arrêter pour relire."

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Numéros plus anciens

N° 74  "Corps palimpseste"
(Juillet 2009)
(Cliquez ici...)

N° 73  "Mille maisons + une"
(Mars 2009)
(Cliquez ici...)

N°72
"Science ET fiction"
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N°71
"Au prétexte de lieux communs"
(Cliquez ici...)
 
  

N°70
"Mondes industrieux"

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N°69
"Courbes et figures" 
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N°68
"Galerie de contemporains"
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N°67
"Intime VS extime
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N°66
"Ludotextes"
 
(Cliquez ici...)  
  

N°65
"Est - Ouest... et retour"
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N°64  
" Une date, forcément"

(Cliquez ici...) 

N°63
" Découper le monde avec la langue"
(Cliquez ici...) 

N°62
"La vie au vif"

 
(Cliquez ici...) 

N°61
"D'autres chats à fouetter"
 
(Cliquez ici...) 
   

N°60
"Le don du texte"

(Cliquez ici...)  
  

N°59
"20 ans en Filigranes"
 
(Cliquez ici..) 

N°58
"Du rouge dans le paysage"
(Cliquez ici...) 
   

N°57
"Ici, Midi"

(Cliquez ici...)  

N°56 "Poétique du reste"
 
(Cliquez ici...)  
 

N°55 "Ce sont armes ridicules"
 
(Cliquez ici…) 

N°54 "Je soussigné(e)..."
(Cliquez ici…) 

N°53 "Collages, savants chaos"
(Cliquez ici…) 

N°52 "Et pourtant elle chante"
(Cliquez ici…) 

N°51 "Raisons d'enfance"
(Cliquez ici…) 

N°50 "Une photo, un texte"
(Cliquez ici…) 

  

 

Promesse

La promesse de l'arbre
est le chant d'un oiseau
(c) Anne-Marie Suire 2010